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  • Photo du rédacteurSéverine Bordenave

🇨🇦 Partir étudier au Canada, un rêve pour beaucoup d'étudiants 🇨🇦



Partir au Canada est souvent le rêve de beaucoup d’étudiants, un pays qui attire près de 650 000 étudiants étrangers chaque année dont 15 500 français.

En effet son dynamisme culturel, son système éducatif innovant, ses fantastiques paysages ou encore son ouverture à l’international sont autant d’atouts qui attirent les jeunes aujourd’hui en quête de nouveauté.


En 2021, le magazine US News & world Report classe le Canada au premier rang des meilleurs pays, notamment dans les catégories “qualité de vie” et “ objectifs sociaux”, pas étonnant alors que les étudiants français traversent l’Atlantique pour passer un petit moment dans ce pays.


👉 Il existe deux manières de partir étudier au Canada:

  • Dans le cadre d’un échange avec son établissement d’enseignement supérieur (Université , Grande Ecole) et une université au Canada. Dans ce cas, l’étudiant devient un “exchange student” pendant un semestre ou une année. Il ne validera pas un diplôme canadien mais obtiendra une équivalence dans son université d'origine. Les frais de scolarité seront ceux de l’établissement d’origine en France, ce qui permettra d’éviter les frais souvent vertigineux demandés par certaines universités canadiennes. Afin de connaître les modalités d’acceptation de son dossier, l’étudiant devra contacter les services mobilité ou affaires internationales de son établissement d’origine.


  • L'étudiant s’inscrit directement dans une université canadienne pour réaliser l’ensemble du cursus proposé. Il devient alors un “international student”. Il doit s’acquitter des frais de scolarité de l’université canadienne (en moyenne entre 15 000 et 45000€ / an selon la spécialité choisie) et valide un diplôme en fin de parcours. Dans ce cas, c’est l’étudiant qui doit ainsi chercher l’université qui propose un cursus adapté à son projet . Il devra remplir le dossier de demande d’admission (derniers relevés de note ou diplômes obtenus, un certificat de naissance, une lettre de motivation, des lettres de recommandation…). L’étude du dossier est soumise au paiement de frais fixes compris entre 30 et 120 dollars canadiens. Parfois un entretien préalable peut être exigé.


🤔 Le Canada comporte 95 universités, et certaines d’entre elles font partie des meilleures au monde, comme l’Université de Toronto, l’Université of British Colombia, Mc Gill University ou McMaster en Ontario (source :ARWU 2021)


✅ L’UQAM (Université du Québec à Montréal) est également très plébiscitée par les français, c’est ainsi près de 2 600 étudiants français qui partent étudier chaque année à l’UQAM . Cette université offre près de 250 programmes différents répartis sur les 3 cycles d’études. Le campus principal se trouve au coeur de Montréal et accueille des étudiants en provenance de près de 95 pays différents.


🎤 Pour mieux comprendre ce qu’est la vie étudiante au Canada, j’ai interrogé deux étudiantes, Léonie et Marine, parties toutes les deux vivre un semestre outre-atlantique.



🇨🇦 je vous laisse découvrir leurs interviews: 🇨🇦


Bonjour, peux-tu te présenter🙋🏻‍♀️?


Léonie: Bonjour, je m’appelle Léonie, je viens de Normandie au Havre. J’ai 21 ans, et ne savant pas quoi faire après le bac j’ai intégré une classe prépa Physique Chimie à Rouen. J’ai passé les concours et ai été prise à l’Ensc (Ecole Nationale Supérieure de Cognitique) à Bordeaux.


Marine: Bonjour, je m'appelle Marine, j'ai 20 ans, je suis en L3 MIASHS à l'Université de Bordeaux et avant ça, j'ai obtenu un bac scientifique.


Peux-tu nous dire où📌et quand 📅 s’est déroulé ton semestre d’expatriation?


Léonie: J’ai fait mon deuxième semestre de deuxième année d’école d’ingénieur à l’université Laval a Québec. Donc de janvier à mai 2022.


Marine: Je suis partie pendant ma troisième année de Licence au semestre d'automne à Sherbrooke qui se se situe à 1h30 de Montréal.


Pourquoi as-tu décidé de postuler au sein de ton école/Université pour partir étudier un semestre au Canada? Est ce que cela a été facile?


Léonie: Je voulais vraiment partir a l’étranger en école d'ingénieur. Je préférais partir en deuxième année parce que la troisième année est celle de la spécialisation. J’étais déçue du peu de choix de destinations a l’Ensc car je voulais aussi pratiquer l’anglais. Je n’ai donc pas postulé au Québec mais à des pays anglophones. J’ai été prise en Lettonie puis suite à des problèmes de dates et d’organisation, j’ai échangé ma place pour le Canada. C’est un pays qui m’attirait beaucoup mais le frein était la langue.


Marine: J'ai décidé de partir au Canada, pour gagner en autonomie, sortir de ma zone de confort et ainsi vivre une expérience unique. Les démarches ont été longues et j'ai pu avoir des doutes, car Sherbooke n'était pas mon premier choix de base. Mais aujourd'hui avec du recul, je ne regrette à aucun moment d'avoir perserverée pour partir, car ce fut une expérience incroyable.


Qu’est ce qui d’après toi change le plus entre le système français🇫🇷et le système canadien 🇨🇦?


Léonie: Les horaires et organisations du travail. Ils n’ont que 3h de cours par module, le reste est du travail perso.


Marine: Au niveau scolaire, c'est la proximité avec les professeurs qui change beaucoup. En effet, dès le premier cours, on se retrouve déjà à les tutoyer, ce qui est assez perturbant au début. Outre ce point, j'ai trouvé qu'ils étaient plus soucieux de notre réussite qu'en France.


Qu’est-ce que tu as le plus apprécié😊dans ton expatriation?


Léonie: Le fait de voyager, d'être autonome, de découvrir des gens de partout, des nouvelles cultures, des nouveaux paysages


Marine: J'ai préféré : les voyages, les rencontres, les soirées et l'accueil des québécois...


Comment s’est passé ton retour en France✈️et ta reprise d’études dans le système scolaire?


Léonie: Je suis rentrée deux semaines après la fin des cours pour pouvoir continuer mon voyage jusqu’à Toronto. La reprise fut dure car quelques jours après avoir atterri j’ai commencé mon stage de 3mois a bordeaux.


Marine: Pour le moment, mon retour se passe bien, même si j'ai la nostalgie de mon expérience. Sur le plan scolaire, j'ai pris un peu de temps à reprendre un rythme car au Canada on a beaucoup moins de cours, mais sinon mon retour à l'Université s'est bien déroulé.


Aurais-tu des conseils💡à donner aux étudiants qui vont partir prochainement au Canada?


Léonie: De prévoir de l’argent, de faire attention avec les forfaits mobiles, de profiter et se prévoir des week-ends, de ne pas hésiter à aller vers les gens (souvent en semestre à l’étranger aussi), d’aller en résidence car c’est super pour rencontrer du monde


Marine: 1) Partez !!! Je conseille à tout le monde de vivre une mobilité et le Canada est un lieu idéal pour s'épanouir. 2) Une fois là-bas, saisissez toutes les opportunités que vous pouvez saisir. Sortez et voyagez un maximum dès le début. Gardez en tête qu'une mobilité est un moment hors du temps mais où le temps est compté. 3) Mettez-vous en coloc ! Il faut être un chanceux pour en trouver une qui vous convienne mais la colocation est selon moi le meilleur moyen pour créer rapidement des liens forts avec des étudiants.


Un très grand merci à Léonie et Marine d'avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions


Prêt(e) à tenter l’aventure ?

Et comme disait l’Abbé Pierre “le plus grand échec, c’est de ne pas avoir le courage d’oser”, alors osez et foncez!

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